THE PEACE MANIFESTO 2025 IS LAUNCHED

(Une version française suit en dessous)


In my last blog I asked the question: “we cannot sit still, and we must act, but how?”
Now we have an answer, the Peace Manifesto 2025.

As we launch the Peace Manifesto today, May 1, 2025, it seems to me like a symphony of music composed and played by an orchestra that I have had the great privilege to conduct. Curiously for an orchestra, none of us met in person, but we met virtually in an ever increasing rhythm of emails and zoom and whatsapp conversations.

It all began here on this blog last July with the title “A manifesto for action.” It was the result of a request in the blog of June for “suggestions on how to relaunch a global movement for the culture of peace.” Two other Davids, David Wick and David Hazen, responded to the request and together we called for “taking up the Manifesto 2000 where it left off, renaming it the Manifesto 2025, gathering signatures once again and initiating action.”

With the invitation of Fred Arment of International Cities of Peace (ICP), we three Davids designed a course for the culture of peace, based on a new manifesto and it was published on the ICP website in September.

Where to go from there? We bounced around various ideas, but the key advance came from Dane Ramshaw, an informatics specialist and friend of David Hazen. Dane agreed to join our little team that was now meeting weekly in zoom conversations. He suggested that we rely on social media, and especially youth, to disseminate a manifesto. And he criticized the website that we had constructed, saying it was old-fashioned, suggesting that we ask youth for advice on how to make it more appealing.

We received almost 300 suggestions, mostly from youth, when we asked for advice. In response, a young activist from Brazil, Myrian Castello, joined our team and she designed our new homepage that was attractive as well as new logos and graphics.

We now had a nice website, but remained a small team with a small following.

I received an email from Alicia Cabezudo who had worked with me on the report during the UN International Decade for a Culture of Peace, 2001-2010. She comes from Argentina, but is working for peace in Colombia. She said she was stepping down from some of her responsiblities and she joined our team to provide a Latin American and Spanish perspective.

I received another email from an old friend, Toh Swee-Hin, that I knew from my work at UNESCO thirty years ago when he won the UNESCO prize for peace education. Swee-Hin said he wanted to devote his energies to the culture of peace, and I asked him to join our team. He came in along with his wife Virginia, and lists of former students, many of whom the two of them had taught when they were on the staff of the UN University for Peace in Costa Rica.

We contacted the former students of Swee-Hin and Virginia and most of them agreed to participate in our initiative. Two of them, Nawal Amjad from Pakistan and Munira Beisenbayeva from Kazakhstan joined our team as youth advisors, bringing new ideas and perspectives. They assisted the translation of the website into Urdu (Nawal) and Kazakh and Russian (Munira) while others helped with Chinese and Korean.

Time was passing, and we decided to launch the project on May 1. We needed partners of the Manifesto that would give weight to our announcement to go to the mass media. I contacted the Nobel Laureate Mairead Maguire who had helped us with Manifesto 2000. Although weakened by a hunger strike to protest the genocide of Gaza, she gave us her support and engaged the World Summit of Nobel Peace Laureates. Many other major peace and justice organizations joined our partner list, and this week we sent out press releases about this to progressive mass media around the world.

So here we are. The big day has arrived and the Peace Manifesto 2025 is launched into social media. I want to thank everyone who has contributed!

Reflecting about the way we have communicated, I think of the great classical and romantic composers of the 19th Century. They had their pianos to compose and their instruments to perform. What is the equivalent today? We have used emails, zoom and whatsapp conversations, and now more than anything else, the social media.

May they be the instruments of a grand orchestra that will bring us a culture of peace.

That would be the greatest music of all!

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LANCEMENT DU MANIFESTE POUR LA PAIX 2025

Dans mon dernier blog, je posais la question suivante : « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés, nous devons agir, mais comment ?»

Maintenant nous avons la réponse : le Manifeste pour la paix 2025.

Le lancement du Manifeste pour la paix aujourd’hui, 1er mai 2025, me semble d’être une symphonie musicale composée et interprétée par un orchestre que j’ai eu l’immense privilège de diriger. Curieusement pour un orchestre, aucun de nous ne s’est rencontré en personne, mais virtuellement, au rythme toujours plus soutenu d’e-mails, de conversations Zoom et WhatsApp.

Tout a commencé ici, sur ce blog, en juillet dernier, sous le titre « Un manifeste pour l’action ». Il est né d’une demande, dans le blog de juin, de « suggestions pour relancer un mouvement mondial en faveur de la culture de la paix ». Deux autres David, David Wick et David Hazen, ont répondu à la demande et, ensemble, nous avons appelé à « reprendre le Manifeste 2000 là où il s’était arrêté, en le rebaptisant Manifeste 2025, en recueillant à nouveau des signatures et en engageant des actions ».

À l’invitation de Fred Arment de Villes Internationales de la Paix (ICP), nous avons tous les trois conçu un cours sur la culture de la paix, basé sur un nouveau manifeste, et le cours a été publié sur le site web d’ICP en septembre.

Que faire ensuite ? Nous avons échangé diverses idées, mais l’avancée décisive est venue de Dane Ramshaw, informaticien et ancien professeur du fils de David Hazen. Dane a accepté de rejoindre notre petite équipe qui se réunissait désormais chaque semaine sur Zoom. Il a suggéré que nous nous appuyions sur les réseaux sociaux, et notamment sur les jeunes, pour diffuser un manifeste. Il a critiqué le site web que nous avions créé, le jugeant obsolète, et a suggéré que nous demandions conseil aux jeunes pour le rendre plus attrayant.

Nous avons reçu près de 300 suggestions, principalement de jeunes, lorsque nous avons sollicité des conseils. En réponse, une jeune militante brésilienne, Myrian Castello, a rejoint notre équipe et a conçu notre nouvelle page d’accueil, plus attrayante, ainsi que de nouveaux logos et éléments graphiques.

Nous disposions désormais d’un site web attrayant, mais nous restions une petite équipe avec peu d’abonnés.

J’ai reçu un courriel d’Alicia Cabezudo, qui avait collaboré avec moi sur le rapport pendant la Décennie internationale de la culture de la paix (2001-2010) des Nations Unies. Originaire d’Argentine, elle œuvre pour la paix en Colombie. Elle a annoncé qu’elle quittait certaines de ses responsabilités et qu’elle avait rejoint notre équipe pour apporter un point de vue latino-américain et espagnol.

J’ai reçu un autre courriel d’un vieil ami, Toh Swee-Hin, que j’avais connu grâce à mon travail à l’UNESCO il y a trente ans, lorsqu’il avait remporté le prix UNESCO pour l’éducation à la paix. Swee-Hin m’a dit qu’il souhaitait se consacrer à la culture de la paix, et je lui ai proposé de rejoindre notre équipe. Il est venu avec sa femme Virginia et une liste d’anciens étudiants, dont beaucoup avaient été enseignants lorsqu’ils étaient membres du personnel de l’Université des Nations Unies pour la paix au Costa Rica.

Nous avons contacté les anciens étudiants de Swee-Hin et de Virginia, et la plupart d’entre eux ont accepté de participer à notre initiative. Deux d’entre eux, Nawal Amjad du Pakistan et Munira Beisenbayeva du Kazakhstan, ont rejoint notre équipe en tant que conseillères jeunesse, apportant de nouvelles idées et perspectives. Elles ont contribué à la traduction du site web en ourdou (Nawal), en kazakh et en russe (Munira), tandis que d’autres ont contribué au chinois et au coréen.

Le temps passait et nous avons décidé de lancer le projet le 1er mai. Nous avions besoin de partenaires du Manifeste pour donner du poids à notre annonce auprès des médias. J’ai contacté la lauréate du prix Nobel de la Paix, Mairead Maguire, qui nous avait aidés en l’an 2000 pour l’ancien Manifeste. Bien qu’affaiblie par une grève de la faim pour protester contre le génocide de Gaza, elle nous a apporté son soutien et a mobilisé le Sommet mondial des lauréats du prix Nobel de la paix. De nombreuses autres grandes organisations pour la paix et la justice ont rejoint notre liste de partenaires, et cette semaine, nous avons diffusé des communiqués de presse à ce sujet aux médias progressistes du monde entier.

Et voilà ! Le grand jour est arrivé et le Manifeste pour la paix 2025 est lancé sur les réseaux sociaux. Je remercie toutes celles et tous ceux qui y ont contribué !

En réfléchissant aux outils de notre initiative, je pense aux grands compositeurs classiques et romantiques du XIXe siècle qui avaient leurs pianos pour composer et leurs instruments pour jouer. Quel est l’équivalent aujourd’hui ? Nous avons utilisé les e-mails, les conversations Zoom et WhatsApp, et maintenant plus que tout, les réseaux sociaux.

Qu’ils soient les instruments d’un grand orchestre qui nous apportera une culture de paix.

Ce serait la plus belle musique de toutes !